Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé mercredi à Alger que le développement local serait renforcé par des programmes « palliatifs spécifiques », décidés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au profit des régions du sud, des hauts plateaux et des zones montagneuses.
Dans son allocution aux travaux de la rencontre Gouvernement-walis, M. Bedoui a indiqué que « le développement local sera renforcé par des programmes palliatifs spécifiques décidés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au profit des régions du sud, des hauts plateaux et des zones montagneuses », affirmant « la finalisation des études relatives à ces programmes avec la participation de tous les secteurs, en prévision de leur application début 2019 conformément à un programme bien défini, ce qui permettra un traitement effectif des dysfonctionnements ».
Les régions frontalières « jouissent d’un intérêt particulier de la part du président Abdelaziz Bouteflika et du Gouvernement qui œuvre à mettre en place un programme d’action pour leur développement et la création de nouveaux postes d’emploi, à travers le financement de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales de plusieurs programmes communaux relevant de 12 wilayas frontalières pour une enveloppe de l’ordre de 4,4 milliards de dinars et des plans communaux de développement (PCD) ».
Le Gouvernement aspire, selon le ministre, à lancer des études sur le développement et l’aménagement des wilayas déléguées, situées dans le grand sud, rappelant le renforcement des prérogatives des walis délégués pour leur permettre « d’accomplir pleinement leur mission ».
Il a souligné que « les résultats de la politique judicieuse du président de la République depuis 1999 sont palpables, car ayant permis de recouvrer l’autorité de l’Etat, d’ancrer les principes de paix et de tolérance et de construire un édifice institutionnel, fondé sur l’Etat de droit et la réalisation d’importants taux de croissance », ce qui a « permis de rétablir le rééquilibre et de combler le manque de structures pour améliorer qualitativement le niveau de vie du citoyen ».