Bien que disposant d’atouts économiques réels et jouissant d’une position transfrontalière qui lui confère un rôle de plateforme commerciale ouverte sur la Mauritanie, la région de Matam, pour impulser son développement économique, doit surmonter un ensemble de contraintes qui s’interposent à son décollage, notamment, la forte dépendance de l’agriculture à la pluviométrie, la faible qualité des aménagements et équipements hydro agricoles, les difficultés dans la valorisation, la conservation et la commercialisation des produits agricoles, un élevage extensif peu productif et le manque fréquent de pâturages.

Face à ces contraintes, des perspectives de développement de la région sont identifiées dans le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT). A ce titre, l’ambition de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) est de faire de la 11ème région du Sénégal un hub en cultures fourragères. Le ministre Oumar Guèye l’a rappelée lors du CRD de vulgarisation du PNADT auquel ont participé l’administration territoriale, les services déconcentrés et les collectivités territoriales de la région.

Selon le ministre en charge des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Matam va s’appuyer sur son potentiel hydraulique et ses ressources souterraines pour emblaver les vastes étendues de terres disponibles dans la commune de Oudalaye, 1000 Km2 de plus que la superficie de la Gambie. Sur la même tonalité, le Directeur général de l’ANAT préconise dans cette zone sylvo pastorale le développement de la culture de maïs adapté aux climats chauds et des cultures fourragères.

Source : MCTDAT

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