Face à la presse, les membres du collectif pour l’érection de Médina Baye en commune ont donné les points saillants qui démontrent la légitimité de revendiquer la communalisation de la cité de Mawlana Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niass.
Composée d’experts en décentralisation et en administration territoriale, cette structure a ainsi partagé avec la presse le projet d’érection de Médina Baye en commune. Une étude qui a été faite par le pool d’experts qui a été constitué à cet effet, sur instruction du Khalife général de Médina Baye, Serigne Mahi Ibrahima Niass.
D’après les experts, Médina Baye est aujourd’hui confrontée à des difficultés liées au défaut où insuffisance de structures d’accueil, à l’absence/ insuffisance de structures sanitaires et d’ouvrages socio-économiques de base adaptés à son envergure, au manque d’infrastructures routières, voires publiques modernes, pavage et un plan d’occupation de la ville, à l’absence d’un dispositif et d’une politique sécuritaire (poste police, brigade de gendarmerie, camp de sapeurs pompiers) pour une meilleure quiétude des populations etc…
Compte tenu de tous ces éléments qui précédent, le collectif a insisté sur le changement de statut administratif de Médina Baye en commune « devenu une nécessité voire une urgence ».
Dans le projet d’érection de Médina Baye en commune qui a été d’ailleurs remis au Khalife, plusieurs enjeux ont été identifiés. Il s’agit entre autres des enjeux démographiques avec notamment les 30 000 habitants que compte la cité religieuse et plus de 55.000 habitants à travers les quartiers connexes (Sam, Médina Extension, Thioffack, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, etc… Il y a aussi l’enjeu d’une forte coopération décentralisée avec la possibilité de jumelage avec de grandes villes comme Kano, Lagos, Accra, Ségou, New York etc… Et enfin les enjeux économiques avec notamment le Gamou International de Médina Baye, entre autres.